• comme je te le disais dans la réponse a ton com., plus bas , ce soir j'admire la pleine lune (la pleine lune était le 23), ce spectacle me fascine toujours , et toujours j'aimerais y voir des  habitants ! que veux tu , c'est mon côté fantasque!; je suis ce que l'on appelle une "noctambule" ,j'aime la nuit où tout prend une autre dimension ;les bruits souvent plus doux, les lumières du lointain indiquent la vie de cette planète bleue;le jappement des chiens fait penser a quelques maraudeurs (humains ou bestioles);les chouettes animent la colline en face ,et, quand elles viennent jusqu'a mon logis , leur vol fait penser a du velours que l'on chiffonne.L'eau de la rivière berce doucement mes insomnies ,et, même la cascade du bief se fait plus tendre,elle murmure sous les saules pour ne pas réveiller le ragondin ;la fouine se fait plus mince et se coule dans l'ombre sans bruit,espérant sans doute surprendre une proie endormie.L'auberge du moulin , a côté ,essaie bien par ses flonflons d'animer le quartier(3 maisons , une souvent inhabitée , la mienne silencieuse a souhait et l'auberge)elle y réussit parfois,et je me gave de sa musique souvent a mon goût, le patron le connait car c'est un ami!Mais ce soir , la lune luit la haut, elle me nargue , frappant a mon carreau,et même la musique , comme pour la saluer , se fait plus discrète.Pas de révolte donc , et comme le disait graeme Allwrigh:"tout est calme reposé, entends tu les clochettes tintinnabuler ".

    Mais en cette nuit lunaire me vient une chanson: 

         

    que la nuit soit douce a tes rêves!

     


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  • je regardais ce matin , le printemps qui venait a pas de loup égayer la campagne .Le gris du ciel faisait ressortir les couleurs :le jaune des jonquilles ,le rouge de mon camélia ,le blanc de mes primevères,et le rose pâle des pêchers .Cette symphonie de couleurs m'émerveillait, et , par dessus tout ça , le chant , lointain ou proche des oiseaux .un chant venu de nul part et partout a la fois ,un chant si doux qu'on arrête de respirer pour mieux l'entendre.Les arbres , encore nus, se désolent en secouant leurs branches sombres au gré du vent;juste quelques bourgeons  d'un vert tendre viennent nous rassurer,ceux du chèvrefeuilles par exemple qui s'impatientent dans quelques rayons perdus du soleil.Sur le talus , près de la rivière , les grappes jaunes du mahonia embaument l'air de leur parfum subtil;un chardonneret fend l'air d' un zigzag coloré,et le merle , dérangé, s'envol dans un cri de colère.J'aime ce renouveau qui va croissant de fin mars a fin mai ;j'attends le moment ou les fossés s'animeront sous la masse des pissenlits , des jacinthes sauvages, renoncules et autres anémones.J'attends ce moment ou la brise légère fera voler tous ces parfums de fleurs , et ou la tête nous tournera sous ses senteurs.C'est le printemps , avec toutes les promesses , tous les espoirs , toutes ces envies de bonheur et de meilleurs!

    Hélas , le bonheur et le meilleur, pas pour tout le monde :pas pour les chômeurs ,les jeunes sans avenir,ceux que les CRS tabassent parce qu'ils manifestent leur désespoir , parce qu'ils ne veulent pas de ces emplois a la petite semaine, sans lendemain , sans avenir,sans projet.Parce qu'ils rejettent ce système qui les broie,qui les humilie et qui leur fou la déprime.Il semblerait que l'état d'urgence soit plutôt utile a réprimer les manifestations qu'a traquer le terrorisme, la preuve en est de ce qui s'est passé a Bruxelles.Il va bien falloir qu'un jour ce monde impitoyable change , et que les richesses soient partagées et non plus emmagasinées par ce 1% qui nargue les ouvriers et employés ainsi d'ailleurs que les petites entreprises.IL ne suffit plus de constater ces ignobles inégalités , il faut se bouger ,montrer notre refus de ce libéralisme , qui n'est libéral que pour quelques uns ,et si en haut on ne veut pas entendre nos murmures , alors crions notre colère, et ne laissons pas nos jeunes seuls dans les rues.

     


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  • .....et pour agrémenter cette vidéo , une autre en chanson.....


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  •  

     

    Samedi, 3h50, je démarre mon puissant véhicule de nanti pour me rendre à ma planque de privilégié.

    Ca fait 5 mois que je pédale mes 10 km dans chaque sens, à toute heure du jour ou de la nuit, parce que mon véhicule de prestige (un scooter 49.9 cm3 2 temps, made in Taïwan, selle deux places, deux rétroviseurs et déco sport) est en panne et qu'il me manque 500€ pour le réparer.

    C'est pas un drame en soi mais ça commence à être vraiment pénible surtout que mes horaires suffisent déjà à avoir le sommeil rare et la fatigue régulière. Là où ça devient triste et où ça m'atteind même au moral, c'est quand un gars qui ne me connait même pas laisse entendre à toute la France que je ne suis qu'un branleur. 

    Oui, Jean Pierre Pernaut, c'est de toi que je parle. Ne fais donc pas semblant, ton coup sur les 60 congés des cheminots, c'était pas innocent. Depuis le temps que tu fais des sous-entendus sur mes collègues et moi, on a bien compris le fond de ta pensée.

    Donc, Jean Pierre, ce que tu racontes avec ton air sûr de toi et même un peu supérieur, ça fait mal au coeur. Du coup, ce matin, à 4h, au mileu de ma campagne, à pédaler face au vent, en évitant les hérissons suicidaires et les ragondins qui regardent même pas avant de traverser, je me demandais ce que j'avais fait pour mériter le traitement que tu me réserves.

    Même si tu as fini par corriger l'information (sous la pression, hein, pas de gaité de coeur), je sais aussi qu'un jour où l'autre quelqu'un, voyageur, copain ou famille, me balancera ce chiffre de 60 congés à la figure avec le même air sûr de lui que tu as quand tu racontes des bêtises sur mon compte. Ca fera mal, encore. Je me demanderai ce que j'ai fais pour mériter ça, encore.

    Franchement, Jean Pierre, j'aimerais bien comprendre ce que tu as contre moi.

    Je me dis que tout repose peut être sur un malentendu. Après tout, tu as peut être entendu n'importe quoi sur mon compte et tu répètes sans avoir vérifié. Si c'est ça, c'est pas bien, quand on est journaliste, de ne pas vérifier. Je te propose donc de m'accompagner quelques jours dans mon boulot. Tu verras mes horaires, mon boulot et le sérieux qu'il demande. Au passage, tu verras mes collègues. Je cotoie partiulièrement ceux qui assurent l'entretien du réseau. Eux aussi ils sont au boulot à toute heure et, en plus, dehors, sur les voies ou perchés dans la caténaire. Ils gagnent encore moins que moi. Ils doivent également être bien heureux d'entendre qu'ils sont planqués. Il t'en parlerons peut être.

    Tant qu'on y est, et histoire que tu aies toutes les cartes en main, on prendra un peu de temps pour faire mes comptes. Tu verras, c'est souvent un peu déprimant. Il faut dire que l'on doit faire tourner la maison avec un revenu annuel d'à peine plus que la moitié de ton revenu mensuel. C'est ça d'être un nanti ! Par exemple, aujourd'hui, nous sommes le 12 du mois et je sais déjà qu'il va me manquer un peu plus de 30€ pour le finir. Du coup, à la maison, on a le privilège de jouer à un jeu rigolo qui consiste à voir ce qu'on peut monter comme repas avec les conserves qui trainent et les fonds de congélateur histoire de réduire le budget et d'éviter le découvert et les agios qui vont avec. On devient vite un pro de la cuisine créative. émoticône grin

    Bref, tu verras qu'à part mes horaires, je ne vis pas très différement de la majorité de nos concitoyens. Je fais ma part, ni plus, ni moins. Je vis normalement. Plutôt un peu moins même vu que je fais partie des nantis qui ne sont pas imposables sur le revenu et qui touchent des allocations. D'aileurs, tu verras aussi, on a plein d'écrans plats. A force d'en acheter à chaque allocation rentrée scolaire, on ne sait plus quoi en foutre. Au passage, tu constateras que je suis largement en dessous des 2400€ de revenu que tu as également annoncé. 2400€, c'est plutôt ce qu'on se fait à deux ave ma femme. Mais bon, on aura le temps de parler de tout ça.

    L'invitation est donc lancée ! Je t'attends. Si tu veux, tu pourras même en faire une émission ou un reportage. Ca te permettras de ne pas perdre de sous pendant le temps que tu passeras avec moi. Je m'en voudrais de te ruiner un peu.

    Parlant d'argent, si des fois tu veux faire un petit geste pour mon scooter, je suis preneur. 500€, c'est un tiers de mon salaire mais, pour toi, ce n'est qu'un centième. Ca ne devrait pas trop te manquer mais, moi, ça me changerait la vie.

     
    Photo de Sylvain, cheminot.
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