• c'était l'an dernier en grèce sur le site d'Olympie,un régal.Et maintenant juste un si beau souvenir.Par contre si les paysages étaient  sublimes,la misère y était partout présente.A tel point qu'un soir après avoir diner dans un petit resto sur la plage ,une dame , qui guettait notre départ ,(je m'en suis rendue compte après)s'est précipitée pour manger tout ce qu'on avait pu laisser;cela m'a rendue malheureuse , car si je l'avais deviné, je lui aurais laissé  mon assiette pleine.

    quoi qu'il en soit ce pays est magnifique, et malgré les privations, les gens y sont très accueillants.

    Mais revenons en France , où la pauvreté se voit moins mais est cependant bien présente;même dans ma petite ville berrichonne on y rencontre des malheureux qui tendent la main sur le marché, ou a la sortie des supermarchés.Triste époque, qui aurait pu penser une chose pareille, revenir des années en arrière,tout ça pour les plus grands profits des actionnaires du CAC 40.Et, comble de malheurs , les gens ont voté pour un de leurs représentants , c'est a croire que la télé et autres médias ont bien fait leur boulot de larbins pour qu'on en arrive là !! sans compter que ma petite retraite risque de fondre comme neige au soleil,il est bien connu qu'avec mes 1100 E je fais parti des richissimes de ce pays ;

    Mais ô bonheur , ce mois ci , j'ai eu 7 E d'augmentation , peut être devrais je les placer aux iles Caïmans;la morgue de notre jupiter n'a d'égal que son cynisme,et cela sans contestation véritable , même la CGT semble dormir, car ce n'est pas une journée de manif par ci par là qui va faire avancer le smilblic.

    Mais au fond de quoi est ce que je me plains, j'ai un toit pour avoir chaud près de mon poêle qui ronronne , un jardin pour assurer une partie de ma nourriture,une rivière qui me berce par les nuits étoilées ,des chouettes qui viennent pousser la chansonnette dans la colline proche, et un rouge gorge qui vient souvent le matin cogner a mon carreau.

    N'empêche que des gens auront froid, des enfants le ventre creux, des jeunes sans avenir , et , je me sens impuissante, ce qui me met en rage.

     


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  • oui, si longtemps !!!car en fait , depuis l'avènement de françois Hollande et de ses trahisons, je ne me sentais plus le courage d'exprimer mes ressentis ;depuis ce temps , et de plus en plus , je ne décolère pas, je râle et je râle du matin au soir .

    mais , me direz vous , a quoi cela sert il ? et oui , a quoi ?et bien , juste a me maintenir en forme , a garder un peu de cette jeunesse qui s'enfuit si vite,a rester active et réactive jusqu'au bout!

    ce qui me désespère pourtant , c'est cet endormissement cérébral de la population, cette résignation qui permet a nos édiles d'avoir les mains libres pour toutes leurs saloperies.Bien sûr, on voit a la télé des gens ,comme Elise Lucet, qui s'acharnent a nous montrer ce qui devrait nous faire sauter au plafond, mais, rien , une fois dénoncées ces pratiques de voyous, comme les paradis pappers ,tout retombe , et rien n'est fait, d'où mes colères pas noires , mais rouges, noires un peu aussi quand même 

    y'a plus de code du travail, on enlève 5 euros  aux APL,on ponctionne a tout va les retraites,et tant d'autres choses encore qui servent juste a remplir les poches de ces financiers de malheurs , caste a  laquelle appartient notre "jupiter national".et l'on me voudrait calme et résignée??cerise sur le gâteau, un député LRM de seine maritime vient d'insulter les chômeurs en expliquant que ces derniers avec leurs allocations partaient en vacances aux bahamas, vous savez ce que je lui réponds

    https://youtu.be/-6KmOUOkz1M

     

    a part toute cette bouillasse, tout va bien , ma rivière coule toujours , avec pas beaucoup d'eau , au pied de ma maison,les oiseaux sifflent encore dans mon jardin, les chouettes me bercent encore la nuit,l'auberge voisine me remplit les oreilles de sa musique.........et , les nuits de pleines lunes , les sorcières berrichonnes viennent encore danser sur le pré face a mes fenêtres.

     

     


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  • tien, juste de passage par là , en ce premier mai voici une belle découverte du jour Damlen Saez, ne pas s'inquiéter il n'y a que les paroles , la vidéo n'est pas encore réalisée

    https://youtu.be/9MijUDlWgJI


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  • Même si l’heure est parfois à la désespérance

    Attendu que la frime gouverne et fait sa loi
    Même si les années dans lesquelles on s’avance
    Ont la couleur du triste et du chacun pour soi
    Même si le bonheur n’est plus une évidence
    Mais semble s’éloigner à chacun de nos pas
    Même si l’on me dit que c’est perdu d’avance
    Que le monde est ainsi et qu’on n’a pas le choix
    Je me bats

    Même si maintenant c’est être en résistance
    C’est risquer d’être seul que d’élever la voix
    Pour dire sans relâche l’incroyable arrogance
    Des plus riches que tous, des maîtres d’ici-bas
    Même si le normal, c’est l’infinie souffrance
    Des enfants décharnés aux yeux vidés sans joie
    Même si le correct se nomme indifférence
    Même s’ils parlent fort ceux qui baissent les bras
    Je me bats

    Je suis d’un temps d’espoir d’un temps de délivrance
    Où l’on osait rêver, et les peuples là-bas
    Faisaient tomber leurs chaînes et brisaient le silence
    Ô les jolis printemps au parfum de lilas
    Devant nous se levaient des matins d’innocence
    Plus jamais il n’y aurait d’humiliés, de parias
    Plus jamais l’esclavage et plus de violence
    N’était-ce pas simplement raison, dites-moi ?
    Je me bats

    Aujourd’hui les passants sous les néons sinistres
    Vont chacun dans leur bulle et pressent un peu le pas
    Les voyous brassent l’or, les bornés sont ministres
    Et l’on met chapeau bas devant les renégats
    L’époque est au commerce, l’époque est aux combines
    L’homme n’est plus qu’un objet que la finance broie
    Le futile et l’idiot remplissent des vitrines
    Cependant qu’au lointain ricane l’argent roi
    Je me bats

    Avec mes pauvres mots qui sont mes seules armes
    Avec les sacrifiés les vaincus d’autrefois
    Tous ceux qui n’avaient rien que leur sang et leurs larmes
    Les mineurs les canules les pioupious les sans-droit
    Avec les femmes usées, petites sœurs de misère
    Des bas quartiers de boue où se terrent les rats
    Avec tous ceux d’ici qu’habite la colère
    Avec les méprisés et ceux qui n’oublient pas
    Je me bats

    Si longtemps que j’aurai la force, qu’on le sache
    De me tenir debout, de chanter, d’être là
    Tant qu’il me restera une once de panache
    Tant que dans mes veines un sang rouge coulera
    Je me battrai encore et toujours et sans cesse
    Pour saluer la vie qui palpite et qui bat
    Et quand je m’en irai, ce sera sans tristesse
    Puisque d’autres viendront qui diront après moi
    Je me bats, je me bats

    Michel Bühler © 2012


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  • voilà revenu l'hiver et son cortège de dentelle accroché aux ramures,ses oiseaux picorant sous nos fenêtres et le tulle fin d'un pâle brouillard estompant toute le campagne.

    ce temps que j'aime , ou tout semble endormi,tout est ralenti ,les bruits sont comme étouffés,les maisons somnolent enrobant les occupants dans une douce torpeur.Les enfants malmènent leurs derniers jouets et les parents sirotent du vin chaud a la cannelle.C'est cet espace intemporel qui chaque année m'enchante,mettant chacun a l'abris de ce monde aride , enfin , peut être pas tout le monde , car la misère rôde encore de par ces ruelles sombres;les guerres si elles se taisent un tantinet sont toujours a l'affût prêtent a mordre la chair tendre de l'enfance qui, elle ,n'a jamais demandé cette ignominie des soi- disant grands  qui devraient être plein de raison.

    alors en cette époque ou chacun fait un vœu pour l'année nouvelle qui s'avance, timidement , souhaitons un 2017 plus calme , plus heureux, et surtout plus juste et équitable.....l'optimisme est permis en ces moments de rêveries 

    Et pour terminer en beauté voici ce que je peux souhaiter a vous tous:BONNE ANNEE  TOUS 

     

     

     

     

     


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