allons z'enfants

les petits oiseaux  sont bien plus vrais que le monde politique

Salut ma petite râleuse. Dis leur à Ekablog qu'il y a que toi qui a le droit de râler... hihihi...Joli petit zoizeau....h.ihihi...Bibizzzzzzzzzz à toi de ti'te youyou29

Bonsoir Râleuse,

C'est vrai que tu ne te manifestes guère. Je me disais bien qu'il y avait quelqu'un qui manquait à mon paysage... tu n'es pas la seule à ne plus émettre. Je fuis l'agitation de ce monde car j'ai des trucs à faire. Et puis, j'en ai marre un peut de tout ça. Pour l'instant on ne me fait pas le reproche de n'être pas bien en phase et que mes articles se font rares. J'en profite pour errer ici et là, à la découverte de la pensée des autres. Et cela m'est profitable puisque je laisse un commentaire et que j'aiguise ma pensée en me frottant à celle des autres.

Je crois pouvoir dire qu'on est tous un peu blasés et qu'on ne croit plus en grand chose. Cependant, même si mes apparitions ne sont pas fréquentes, je persiste. Lorsque j'ai mis le doigt sur overblog, je me suis laissé piéger dans l’engrenage. Au fond, c'est un défi qu'il fallait relever. Je ne le regrette pas car j'ai rencontré beaucoup d'individus intéressants, une communauté sans préjugé, mais avec des idées très personnelles et fort bien rédigées, claires comme l'eau d'une source, rafraîchissante puisque je continue à m'y désaltérer. L'art de la communication n'est pas réservée aux professionnels. Et c'est une chance puisque la communication entre les blogs fonctionne à la perfection.

Tu sais, il suffit d'un article de temps à autre et on te laissera tranquille. Alors, continue à râler même si tu ressens beaucoup de lassitude face à tout ce qu'il se fait. Lâche ce que tu ressens parce que cela te soulagera et cela me permettra ainsi qu'à d'autres de te rendre visite et te d'exprimer qu'eux-mêmes éprouvent.

Courage amie. Amicalement.

Merci Râleuse pour cet article. Fort intéressant car il apporte un éclairage pertinent. Les hypothèses émises sont vraisemblables, mais ce n'est pas le 1er assassinat de ce type qui ait eu lieu. Je me souviens de la journaliste Politovskaia (je n'ai pas l'assurance que son nom soit bien orthographié), assassinée devant chez elle. Une opposante affirmée de Poutine. Il y en a eu d'autres. En outre, d'autres spécialistes des affaires russes ne partagent pas le point de vue de Jacques Sapir. Certes, je n'ai pas la connaissance ni la compétence de personnes ayant fait des études "politiques", cependant, je me dis qu'il y a derrière tout cela quelqu'un qui a commandité cet assassinat. Ce n'est peut-être pas Poutine (et on ne saura jamais qui a fait quoi), mais je ne peux pas l'exclure. C'est un totalitariste, un despote, quelqu'un qui n'a pas hésité à modifier la constitution de son pays pour servir ses intérêts. Un homme très intéressé par le pouvoir et voulant le conserver ad vitam aeternam. je me répète, mais la répression en Tchétchénie, la main-mise sur la Crimée, son soutien aux séparatistes ukrainiens, rien de tout cela ne peut que susciter la suspicion et évoque une volonté hégémonique : il ne rêve que de restaurer l'ex URSS. Et puis contrer l'Europe en empêchant l'Ukraine de la rallier est d'une évidence à crever les yeux. Non, Sapir peut argumenter tout ce qu'il veut, même si je ne peux avoir de certitudes, je ne changerai pas d'avis (malgré toutes les questions qui restent en suspens). : ce serait bien le premier meurtre qui aurait été résolu aussi rapidement, une manière comme une autre de se dédouaner vis-à-vis des pays occidentaux.

J'ignore beaucoup de choses et pendant longtemps, j'ai ignoré de regarder d'un peu plus près ce qu'il se passait ici ou là. Aujourd'hui, je tente de tout suivre, pour comprendre ce qui nous entoure et qui peut entraîner des conséquences catastrophiques pour nous (l'Europe comprise. Or, avoir une frontière directe avec la Russie ne me semble pas une très bonne chose. parce que le sieur Poutine est un potentat aux dents longues. On dirait bien que tous les ingrédients d'une autre guerre mondiale se dessine à l'Est et ça fait peur.

Pour ce qui est de l'Ukraine, c'est vrai qu'elle est en situation désespérée. Alors faut-il la laisser de côté ? Ou la laisser aux mains de la Russie ? C'est vrai que le FMI assèche les finances des pays plus sûrement qu'une cohorte d'usuriers. Ce n'est pas rendre service que de prêter de l'argent. Même quand les taux sont assez bas. Surtout qu'avec le FMI, la résorption de la dette est sur un temps trop court. Prêter sur le long terme permettrait aux pays en quête de liquidités de remonter la pente. ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. les conditions draconiennes de ces prêts enfonce déjà la Grèce. faut-il laisser faire la même chose pour l'Ukraine ? Vaste question pour laquelle je n'ai pas de réponse appropriée. 

Je ne pense pas que l'Occident veuille provoquer une nouvelle guerre froide. Ce n'est pas son intérêt. Les menaces sont bien assez grandes ici et là. Et nous sommes déjà engagés en Afrique, au Moyen-Orient. Nous n'en avons pas les moyens en hommes, en équipements, en finances. Nous aussi nous avons à rembourser les dettes. engager d'autres dépenses pour une hypothétique guéguerre à l'Est serait déraisonnable. Je ne pense pas que les USA aient envie de se coltiner l'armée rouge. certes, je peux me tromper, mais à quoi rimerait d'engager un combat sans fin ?

Ah, le monde n'est pas simple.

Ci-dessous un lien vers un blog qui parle de la Russie et des derniers événements (je vines de le découvrir). l'éclairage apporté est totalement différent de celui que tu m'a proposé précédemment.

http://www.huffingtonpost.fr/olivier-dupuis/vladimir-poutine-conflit-russie-ukraine-europe_b_6730190.html

J'apprécie et la littérature et la musique russes. Deux arts, surtout le premier que je connais mieux, auxquels j'ai adhéré très tôt. D'une manière générale, je trouve dans la littérature étrangère un terreau d'une richesse époustouflante. Je ne compare pas, mais je sens que cela m'apprend à connaître un esprit différent et en même temps semblable. La culture est un bon moyen pour accepter l'autre dans sa différence. Si je me contentais de lire les auteurs français, ce serait d'une tristesse navrante. S'ouvrir aux autres, voilà qui est intéressant. Je regrette seulement de ne pouvoir lire dans la langue originelle de l’auteur. je me contente donc de traductions plus ou moins "heureuses" tout en sachant que c'est une "trahison" (dixit les italiens : "traduttore traditore" : traducteur = traître).

Certes tout cela n'a rien à voir avec le sujet abordé ces jours derniers, cependant, si l'on s'intéressait vraiment à ce qu'est la culture de l'autre, l'esprit humain en serait bonifié. Le racisme ne serait pas aussi patent. La première chose enseignée à mes enfants est le droit à la différence. Je ne peux qu'espérer qu'ils ont compris et appliqueront toujours ce principe.