• a cette époque , le foot n'était pas encore coté en bourse !!

     

    http://www.bastamag.net/Quand-des-stars-du-foot-risquaient


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  • je déserte ce blog ,plus le temps , plus l'envie ???un mélange de tout ça sans doute.

    Les "évènements " aussi comme disait Coluche;les français enfin qui sortent dans les rues pour crier leur désespoir,leur colère devant cette main mise de la finance sur leur vie ;cette fameuse loi qui aspire a nous rendre esclave des grands patrons et de Bruxelles;ne sachant plus trop quoi faire , ou dire, peur de trop crier ma colère, je me réfugie dans le cocon de ma maison , de mon jardin , de ma rivière.

    le printemps mouillé n'est pas fait pour me déplaire, puisque j'aime la pluie;mais quand même mes petits plants de tomates aimeraient bien un peu de soleil et de chaleur;mes roses voudraient relever la tête et m'enivrer de leur parfum .La rivière commence a s'arrondir doucement sous les branches et ne cache pas son envie de sortir de son lit.Il fait doux et l'herbe en profite pour pousser dès que j'ai  le dos tourné,me narguant ma tondeuse et moi;il se fait tard , le rossignol , trempé, ne chante pas ,les chouettes a l'abri dans un trou d'arbre se taisent, un grand silence enveloppe mon quartier, même pas quelques lumières a l'horizon .Cette nuit si calme  n'incite pas les sorcières berrichonnes a venir danser sur le pré d'en face, elles se terrent elles aussi , même la lune leur fait faux bond .Alors , devant cette inertie , il me semble que l'heure est venue de me glisser sous la couette .Peut être que , demain étant un autre jour , le virus de l'écriture me reviendra!!

    tiens , pour passer une bonne nuit 

     


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  • partie , partie loin, 65O km de mon Berry joli,entre landes et falaises,au bout du bout de la Bretagne, là ou le vent me jouait toutes les symphonies, rythmées par la marée avec le cri des goélands en point d'orgue.

    pas d'internet, peu d'infos, juste des couleurs et des odeurs ;la tête qui se vide , les yeux qui se remplissent, un peu comme au premier matin du monde , peut être.

    les bleus et les verts de l'eau en accord avec les gris et les roux de la pierre,et de minuscules fleurs , jaunes , roses ou blanches pour adoucir l'aridité du sol;

    le bonheur,le bonheur des sens,celui de la vue , celui des oreilles et enfin celui des papilles submergées par les galettes de blé noir et du cidre frais.

    Au loin,sortant de cette végétation rabougrie,quelques toits d'ardoises indiquaient la vie   entre des murs de granit sombre, égayés de volets bleus.

    je déambulais joyeuse dans ce paysage minéral entrecoupé d'ajoncs et de buissons d'épines.....je trouvait la vie belle , si belle ,malgré le tohu bohu engendré par cette loi inique qui veut ramener en esclavage le monde du travail.

    Depuis ce matin, j'ai repris pieds dans la réalité;j'ai écouté des jeunes ma parler de leur angoisse du chômage malgré les études , de leur peur de ce monde du travail que nous leur préparons, et , que l'on ne me dise pas qu'ils sont immatures ou insouciants ,non, ils ont une très grande conscience de l'avenir morose qui s'ouvre a eux , et les plus grandes violences ne sont pas de leur fait.

    Juste un peu d'espoir me traverse,le peuple français semble doucement sortir de sa léthargie , et il va bien falloir unir toutes nos forces si l'on veut faire trembler ces néo-libéraux qui nous pressurent.

    Mais , encore toute a mon escapade bretonne , j'écoute en fond sonore cette si jolie chanson de Dominique A :"l'océan"

     


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  • comme je te le disais dans la réponse a ton com., plus bas , ce soir j'admire la pleine lune (la pleine lune était le 23), ce spectacle me fascine toujours , et toujours j'aimerais y voir des  habitants ! que veux tu , c'est mon côté fantasque!; je suis ce que l'on appelle une "noctambule" ,j'aime la nuit où tout prend une autre dimension ;les bruits souvent plus doux, les lumières du lointain indiquent la vie de cette planète bleue;le jappement des chiens fait penser a quelques maraudeurs (humains ou bestioles);les chouettes animent la colline en face ,et, quand elles viennent jusqu'a mon logis , leur vol fait penser a du velours que l'on chiffonne.L'eau de la rivière berce doucement mes insomnies ,et, même la cascade du bief se fait plus tendre,elle murmure sous les saules pour ne pas réveiller le ragondin ;la fouine se fait plus mince et se coule dans l'ombre sans bruit,espérant sans doute surprendre une proie endormie.L'auberge du moulin , a côté ,essaie bien par ses flonflons d'animer le quartier(3 maisons , une souvent inhabitée , la mienne silencieuse a souhait et l'auberge)elle y réussit parfois,et je me gave de sa musique souvent a mon goût, le patron le connait car c'est un ami!Mais ce soir , la lune luit la haut, elle me nargue , frappant a mon carreau,et même la musique , comme pour la saluer , se fait plus discrète.Pas de révolte donc , et comme le disait graeme Allwrigh:"tout est calme reposé, entends tu les clochettes tintinnabuler ".

    Mais en cette nuit lunaire me vient une chanson: 

         

    que la nuit soit douce a tes rêves!

     


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  • je regardais ce matin , le printemps qui venait a pas de loup égayer la campagne .Le gris du ciel faisait ressortir les couleurs :le jaune des jonquilles ,le rouge de mon camélia ,le blanc de mes primevères,et le rose pâle des pêchers .Cette symphonie de couleurs m'émerveillait, et , par dessus tout ça , le chant , lointain ou proche des oiseaux .un chant venu de nul part et partout a la fois ,un chant si doux qu'on arrête de respirer pour mieux l'entendre.Les arbres , encore nus, se désolent en secouant leurs branches sombres au gré du vent;juste quelques bourgeons  d'un vert tendre viennent nous rassurer,ceux du chèvrefeuilles par exemple qui s'impatientent dans quelques rayons perdus du soleil.Sur le talus , près de la rivière , les grappes jaunes du mahonia embaument l'air de leur parfum subtil;un chardonneret fend l'air d' un zigzag coloré,et le merle , dérangé, s'envol dans un cri de colère.J'aime ce renouveau qui va croissant de fin mars a fin mai ;j'attends le moment ou les fossés s'animeront sous la masse des pissenlits , des jacinthes sauvages, renoncules et autres anémones.J'attends ce moment ou la brise légère fera voler tous ces parfums de fleurs , et ou la tête nous tournera sous ses senteurs.C'est le printemps , avec toutes les promesses , tous les espoirs , toutes ces envies de bonheur et de meilleurs!

    Hélas , le bonheur et le meilleur, pas pour tout le monde :pas pour les chômeurs ,les jeunes sans avenir,ceux que les CRS tabassent parce qu'ils manifestent leur désespoir , parce qu'ils ne veulent pas de ces emplois a la petite semaine, sans lendemain , sans avenir,sans projet.Parce qu'ils rejettent ce système qui les broie,qui les humilie et qui leur fou la déprime.Il semblerait que l'état d'urgence soit plutôt utile a réprimer les manifestations qu'a traquer le terrorisme, la preuve en est de ce qui s'est passé a Bruxelles.Il va bien falloir qu'un jour ce monde impitoyable change , et que les richesses soient partagées et non plus emmagasinées par ce 1% qui nargue les ouvriers et employés ainsi d'ailleurs que les petites entreprises.IL ne suffit plus de constater ces ignobles inégalités , il faut se bouger ,montrer notre refus de ce libéralisme , qui n'est libéral que pour quelques uns ,et si en haut on ne veut pas entendre nos murmures , alors crions notre colère, et ne laissons pas nos jeunes seuls dans les rues.

     


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